Les différents visages de la rupture
Comment surmonter un divorce, un pacs rompu ou une séparation après une vie en concubinage pendant 5, 10, 15 ou 20 ans ? Plusieurs chemins sont possibles. Le premier, et le plus emprunté, est de s’en remettre au temps. Celui-là même qui guérit tout, mais sans jamais nous faire l’économie des cicatrices.
Naturellement, pour un sujet aussi intime, il est difficile de faire des généralités, car les ruptures ne se ressemblent pas toutes. On en trouve deux principales :
- La séparation à l’amiable où chacun des protagonistes est conscient d’être arrivé au bout d’une histoire. Dans cette catégorie, ou bien les protagonistes ne se supportent plus et sabrent le champagne pour fêter leur soulagement. Ou bien l’estime, le respect et l’affection restent, mais ne suffisent plus à compenser une absence révolue de désir et de sentiments amoureux. Ce type de séparation n’épargne pas la souffrance de quitter le connu d’un foyer fonctionnel et confortable pour une destination incertaine.
- La séparation subie, où l’on est quitté sans l’avoir souhaité, ni même imaginé. Alors qu’on pensait passer le reste de sa vie avec l’amour de sa vie, accessoirement la mère ou le père de ses enfants, on s’entend dire que l’on part pour un/une autre, ou parce que « cela ne va plus le faire ». Psychologiquement, on reçoit une gifle doublée d’un uppercut dans l’estomac. Cette rupture est la plus difficile à surmonter, car un monde s’est effondré et on vit une expérience traumatisante similaire au deuil.