Petit guide d’hygiène de vie holistique
Certaines personnalités du développement personnel sont mieux connues que d’autres, à l’instar de Deepak Chopra. Au Québec, on connait également Lise Bourbeau, auteure de best-seller comme « Ecoute ton corps » publié pour la première fois en 1987.
Selon de nombreux enseignements spirituels auxquels se rattache Lise Bourbeau, l’âme s’incarne dans un corps souvent réduit à être un véhicule. Mais le corps est, en réalité, bien plus que cela selon elle.
Nous recherchons tous une forme de trésor (être heureux et en santé) et il s’avère que pour le trouver, nous disposons d’une carte qui n’est autre que notre corps. Un corps multiple, triple plus précisément, car on en distingue trois : le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique.
Ces trois corps ne sont pas hermétiques, ils interagissent et s’affectent mutuellement. Même la science moderne reconnaît que le corps et l’esprit sont liés : une bonne santé physique dépend d’une bonne santé mentale. Notre espérance de vie et la qualité de nos gênes sont influencées autant par nos modes de vie que nos émotions et notre état d’esprit.
Pour gagner en autonomie, sérénité, force intérieure et mener une vie heureuse, il est donc important de prendre le temps d’écouter et de sentir son corps afin de comprendre ses messages et de répondre à ses besoins.
Pour ce faire, voici un petit guide de vie d’hygiène de vie holistique pour faire le point et prendre soin de soi durant l’été.
Comment prendre soin de son corps mental ?
Nourrir son ego …
Le mental est considéré comme le Dark Vador du développement personnel. C’est le père de l’ego, une petite voix toujours en colère, toujours sur le qui-vive. L’ego se forme durant notre enfance, et assimile les croyances familiales, culturelles et sociales et qui deviennent, à tort, notre identité.
Pourtant, le but premier du mental n’est pas de nous mener en bateau, mais de nous permettre d’analyser, de comparer et de trier les informations. C’est un outil très pragmatique, dévolu à notre survie, mais il se perd quand il entre dans l’affect. C’est en effet l’affect, c’est-à-dire le désir d’être aimé, légitimé, protégé, qui rend terriblement difficile toute démarche de développement personnel.
Moins on est conscient de la façon dont notre état d’esprit a été construit, plus nous répondons aux demandes de l’ego et non de notre être. Ce qui nous conduit à faire des choix pour les autres et non pour soi. Même si vouloir répondre aux attentes des autres est une démarche louable, elle n’est pas juste pour soi et bloquera tout épanouissement. L’enfer est pavé de bonnes intentions, n’est-ce pas ?
Il est donc intéressant de se rendre compte si nous agissons par envie tripale (après tout, les planètes peuvent s’aligner, nos vœux peuvent être ceux de notre famille ou milieu social), ou par peur du rejet ou loyauté.
… ou nourrir son être
Pour que notre mental ne nous emmène pas dans des chemins de traverse et nous aide à faire des choix au mieux, il faut d’abord prendre soin de bien le (re)programmer pour qu’il soit au service de notre être et non de notre égo. Pour cela, il faut être carré. Autrement dit, être aligné et cohérent avec ce qui nourrit sa vitalité (qui se manifeste par une bonne humeur contagieuse), et au clair avec les autres en sortant de leurs injonctions pour se concentrer sur soi.
Bruce Lee, en son temps, avait tout résumé : « je ne suis pas dans ce monde pour vivre à la hauteur de vos attentes, et vous n’êtes pas dans ce monde pour vivre à la hauteur des miennes. » Ce n’est pas être égoïste, c’est être réaliste. On ne doit rien à personne, pas même à nos parents, et suivre ce principe suffit à développer une force de caractère. Une force qui permet de se libérer du regard des autres, de se sentir apaisé, en plus d’apporter l’estime de soi et la sécurité intérieure dont on manquait.
Conclusion ? Si vous sentez que votre choix de vie ou de voie professionnelle est sain et juste pour vous, n’ayez donc pas peur de passer pour une tête de mule inconsciente aux yeux de vos proches. Ils s’y feront et peut être même que votre exemple leur insufflera le courage dont ils ont besoin pour s’interroger sur leur propre insatisfaction et mal-être. Ou peut-être vous rejetteront-ils sans se poser plus de questions. Ce n’est pas votre affaire et vous n’en souffrirez pas tant que ça. Tant qu’on garde son cap, tout va bien.
Comment prendre soin de son corps émotionnel ?